dimanche 2 octobre 2016

L'art d'être une femme impossible : Adéle de Boigne

La reine de l'humour acide : Adéle de Boigne en ses mémoires

Qui était la comtesse de Boigne ?
 Une fée ? Une langue de vipère ? Une charmeuse ? Une impertinente affirmant en toutes circonstances la plus irréductible vanité ?
Ou une grande dame acide, une conteuse écrivant à la manière d'un escrimeur : en cueillant les mots à la pointe de son épée agile ! Née à Versailles , tenue sur les genoux de la reine Marie-Antoinette, mariée ,tout juste sortie de l'enfance, à un richissime"gueux" ayant mal acquis son immense fortune dans de nébuleuses affaires aux Indes,le plus parvenu des représentants de l'abondante fausse-noblesse, Adèle d'Osmond n'oublia jamais qui elle était.
Le fier étendard portant l'implacable  devise "Noblesse oblige" aurait pu claquer au dessus de son angélique tête couronnée de somptueuses boucles d'un brun aussi fauve que son tempérament.
C'est avec une infinie force de caractère rehaussée encore par le sentiment de ce qu'elle devait à cette noblesse d'épée immémoriale qui l'avait enfantée que la malheureuse accepta d'être appelée tout au long d'une existence passionnante de ce titre "acheté "et non gagné sur le champ de bataille de comtesse de Boigne.
Son époux, homme à la fois fort sérieux et parfaitement volage, tout en assurant à Londres l'entretien  de sa compagne indienne et de leurs charmants enfants, s'efforça  de gagner les faveurs conjugales de sa femme légitime ! Il n'hésita pas à couvrir Adèle  d'une pluie d'or, de diamants ,d'une inondation de châteaux ou de logis magnifiques ; présents fabuleux enrubannés d'une affection timide masquant assez mal le vif désir de fonder une famille honorable, avouable et liée aux grands noms de l'aristocratie.  En vain !
Adèle, blessée amèrement par la "double vie" du général de Boigne ( dont le nom premier était Le Borgne, ce qui ne manqua guère d'écorcher les graciles oreilles de la jeune mariée) choisit la rébellion pure et simple.
Autrement dit :
le portefeuille bien garni de cet époux inconvenant et la liberté d'aller et venir sans consulter d'autre avis que ceux de ses parents, auxquels la jeune comtesse était extrêmement attachée,en observant une conduite admirable de dignité.
Madame de Boigne mena ainsi  un destin privé en apparence de ferveur amoureuse, si ce n'est sur le tard l'amitié passionnée, le lien plus sensuel qu'intellectuel, qui la lia au chancelier Pasquier, son éternel amant de l'ombre.
Ce caractère mordant raffolait de la vie politique et gouvernait les humeurs du torrent mondain.
Belle, intelligente, trop altière pour ne pas susciter la méfiance de Napoléon, la comtesse fut tenue à l'écart durant le premier empire. Adèle se vengea en assassinant de sa langue mutine les célébrités de la bonne société parisienne .Saine habitude qu'elle garda sous la Restauration et conserva jusqu'à ses derniers jours.
On peut affirmer qu'elle fut la seule en ce fol univers à massacrer aimablement Chateaubriand grâce à cette arme de destruction mondaine qui se nomme une tasse de thé !
La comtesse était un manuel de savoir-vivre ambulant et un juge du bon ton aussi ferme qu'éloquent .
Sa verve se tempérait heureusement d'un solide sens de l'humour, faculté qui l'aida à endurer les tourments d'une émigration forcée entre 1792 et 1804, du tumultueux Royaume de Naples aux brouillards Londoniens .
Ses souvenirs de Versailles émeuvent grâce à sa charmante évocation de l'enfant choyée dans les salons intimes de la reine.
Aussi proche de la famille royale que le malicieux page Alexandre de Tilly, la jolie poupée en "fourreau de batiste " étonne comme un animal d'un genre inconnu :
 un enfant au naturel ! le contraire des pauvres petits déguisés en minuscules adultes, gentilshommes ou grandes dames engoncés dans des atours bien raides, camouflés sous d'imposantes perruques et forcés de plonger en révérences et saluts avant d'être renvoyés à leurs couvents, de peur qu'ils n'importunent ou ne fatiguent leurs pères et mères embarrassés de ces turbulents fardeaux.
Mademoiselle Adèle d'Osmond babille, trottine, déploie sa "profusion de cheveux" et obtient un honneur réservé aux princes et aux ducs : l'accès à la loge du roi que son joyeux bavardage réconforte des tempêtes ministérielles et de la crise économique sans remèdes.
 En 1788, cette créature angélique reçoit de la tante de Louis XVI, madame Adélaïde, une poupée si somptueuse que la famille royale se plaît à la fêter avec un  bel enthousiasme . On s'imagine soudain loin des scandales et calomnies , loin de la tragique sottise de" l'affaire du collier", tant la reine et la soeur du roi , madame Elizabeth rient aux éclats et jouent comme deux gamines libérées des incertitudes du sort.
Adèle est un tourbillon d'air pur sur l'horizon chargé de nuages angoissants .
Hélas, la Révolution est une machine infernale levant sa faux sur ce monde exquis et absurde condamné d'avance . Les pressentiments obscurs rongent les coeurs; pourtant la vie continue sur le volcan qui envoie ses cendres chaudes. La marquise d'Osmond est logée à quelque distance du château. Elle ne s'en doute guère , mais son salut va en dépendre prochainement ...
Quelques mois avant l'ouragan haineux s'abattant un beau matin d'octobre sur les grilles de Versailles, le Marquis d'Osmond fait une rencontre singulière en navigant sur les eaux de la  Méditerranée.
A bord  d'une felouque retenue par le père d'Adèle,  alors  officier supérieur( il venait de quitter sa garnison de Corse) et diplomate en mission à Ajaccio, sont courtoisement invités trois passagers imprévus ; un gentilhomme corse, sa cuisinière, élément indispensable à la survie du premier , et le fils de la famille, sombre jeune étudiant tout droit sorti de l'Ecole militaire .
L'heure du dîner sonne au "carré" des officiers ; le diplomate et colonel  d'Osmond prie Monsieur de Belloc , officier rugueux et très à cheval sur la bonne éducation ,"d'appeler le jeune homme qui lisait au bout du bateau. "
Refus cinglant ! fureur de Monsieur de Belloc ! quoi ? ce paltoquet, cet impertinent se moque de la cordiale invitation d'un envoyé du roi ! L'officier ne mâche pas ses mots:
" j'ai envie de le jeter à la mer, ce petit sournois , il a une mauvaise figure .Permettez-vous , mon colonel ?"
"Non , dit le Marquis en riant ."
Et d'ajouter sans imaginer une seconde qu'un prodigieux hasard s'amusait à lui jeter l'avenir de la France en plein visage :
"Je ne suis pas de votre avis , il a une figure de caractère; je suis persuadé qu'il fera son chemin ."
Or, si l'isolent avait été lancé à la mer , la face du monde en aurait été changé !
Car , "ce petit sournois , c'était l'empereur Napoléon ".
 Et, cette scène, dit la comtesse en se délectant comme une chatte buvant sa crème, "Belloc me l'a racontée dix fois :
 "Ah ! Si mon colonel avait voulu me permettre de le jeter à la mer , il ne culbuterait pas le monde aujourd'hui !"
On ne sait si l'on doit maudire le colonel ou pousser un soupir de soulagement !
Arrive 1789, les aimables plaisanteries et la douceur de vivre n'ont plus cours .
Adèle et sa mère fuient à l'ultime minute les périls extrêmes les environnant au lendemain des journées d'octobre. La famille royale est sous bonne garde aux Tuileries après avoir enduré d'effroyables insultes de Versailles à Paris. Toutefois, le calme ne baigne nullement le palais meurtri :
"la fermentation ne se calmait pas. A Versailles, l'agitation était extrême, les menaces contre ma mère ,atroces .On disait que Madame Adélaïde menait le roi , que ma mère menait Madame Adélaïde et qu'ainsi elle était à la tête des aristocrates ."
 La mort plane, il faut fuir. La jeune Marquise et sa petite fille de huit ans s'embarquent vers l'Angleterre. Sous la distinction hautaine de la comtesse de Boigne, bat un coeur  forcé de se taire ; soudain l'enfant sensible se ranime dans un aveu enthousiaste  prouvant l'optimisme indéracinable forgeant son tempérament d'élégante flibustière :
"J'ai peu de souvenirs de ce voyage. Je me rappelle seulement l'impression que me causa l'aspect de l'Océan .Tout enfant que j'étais , je lui vouai dès lors un culte qui ne s'est pas démenti .
Ses teintes grises et vertes ont toujours un charme pour moi, auquel les belles eaux bleues de la Méditerranée ne m'ont pas redue infidèle ."
Voici les grèves pâles de Brighton, sa jetée inondée d'écume glacée, et un sourire enflammé , un miracle, une adorable créature volant vers les frissonnantes émigrées ! un mirage ?
 Que non pas : une cousine !  et pas n'importe laquelle des cousines du côté anglais de la marquise :
 la maîtresse du prince de Galles , Maria Fitz-Herbert !
Adèle et sa mère sont les protégées des dieux , surtout de celui de l'amour . La ravissante marquise d'Osmond et son époux ont beau être fêtés et choyés, leur unique désir est de retrouver leur pays. C'est tout à leur honneur et parfaitement déraisonnable, ils le découvriront assez tôt ...
 En 1790, Adèle et sa mère , laissant le marquis patienter en attendant de rejoindre son poste de ministre à La Haye ,sont accueillis à bras ouverts au château de Bellevue, proche de Paris, demeure où sont assignées à résidence les tantes du roi .
La reine reçoit l'autorisation d'aller saluer sa famille et ses amies si chères .Adèle cette fois garde un souvenir très clair de cette journée d'été consacrée à des retrouvailles que les circonstances enveloppent d'amertume. L'enfant aimante , ayant respiré le parfum de Trianon depuis sa naissance , babillé sur les pelouses du "Hameau",embrassé la reine sans façon , éprouve un saisissement si  terrible qu'il en devient un danger , la voici, innocente, naïve ,face à cette image cruelle :
 Marie-Antoinette surveillée comme une prisonnière ...
"Je n'avais pas revu la reine depuis bien des mois. Elle vint à Bellevue sous l'escorte de la garde nationale ; j'étais élevée dans l'horreur de cet habit .Je la trouvai sur la terrasse entourée de gardes nationaux .Mon petit coeur se gonfla à cet aspect et je me mis à sangloter .la reine s'agenouilla , appuya son visage contre le mien et les voila tous deux de mes longs cheveux en me sollicitant de cacher mes larmes. Je sentis couler les siennes. J'entends encore son" paix, paix, mon Adèle" ;  elle resta longtemps dans cette attitude ."
Comment rester de marbre devant une si nette, si sincère, si mélancolique évocation ?
La Révolution bouillonne, Adèle et sa mère suivent Mesdames Tantes qui ont obtenu de la part de l'assemblée nationale de s'en aller à Rome. Le marquis demeure à Paris, sa fidélité aux monarques le détourne de l'exil en dépit de l'extraordinaire lucidité avec laquelle il envisage l'avenir .
Cet homme honnête, pur et loyal à l'instar d'un chevalier attaché à son seigneur par l'indissoluble lien féodal, fut un des rares à oser parler avec une rude franchise à ce roi jouant un étrange jeu :
"Le roi consentit enfin à reconnaître et à jurer la Constitution . Mon père a fortement désapprouvé le plan suivi par lequel le roi devait apporter tous les obstacles possibles à la Constitution qu'il venait d'accepter ."Le roi avait juré en apparence , son unique but était de protéger sa famille .Or, pour un homme éduqué dans le code de l'honneur aristocratique, un monarque, premier des gentilshommes de son pays, n'avait qu'une parole .En rapportant les nobles conseils de son père, Adèle d'Osmond, comtesse de Boigne ,défend un idéal perdu qui aurait pu sauver la France des massacres à venir.
Le marquis tenta l'impossible et ne fut pas compris , hélas !
-Puisque vous l'avez jurée, Sire , disait-il, il faut la suivre, loyalement, franchement, l'exécuter en tout ce qui dépend de vous .
-Mais , disait le roi , elle ne peut pas marcher.
-Hé bien , elle tombera, mais il ne faut pas que ce soit par votre faute .
Le marquis a l'esprit aussi noble que le jugement ferme et l'intelligence claire. Les profondes erreurs
des souverains ne lui échappent absolument pas. Son impuissance à les freiner le navre, puis, très vite, le désespère.
" Mon père blâma la correspondance de la reine avec Bruxelles. Elle eut l'air de l'écouter ; mais se cacha de lui, et trouva un autre agent .Ces pauvres princes, nous explique la comtesse avec une gravité mélancolique fort touchante, ne voulaient suivre les avis de personne, et cependant acceptaient en partie tous ceux qu'on leur donnait. Il en résultait dans leur conduite un décousu qui se traduisait aisément en lâcheté aux yeux de leurs ennemis ."
Après la désastreuse fuite du roi et son arrestation à Varennes, un long récit d'Adèle nous en révèle les tristes secrets, la situation vire au drame.
Le marquis comprend que le temps des" patriotes" servant un régime constitutionnel est venu , il n'est plus qu'un homme du passé , un serviteur inutile ; sauf à Rome où sa famille a grand besoin de lui .Nous sommes en 1792 et Adèle commence sa redoutable observation mondaine en lançant une pique étonnante sur la célèbre artiste , Madame Vigée-Lebrun.
 Les remarquables portraits enrubannés de cette belle femme au raffinement virevoltant
n'ont pas le pouvoir d'adoucir la langue déjà affûtée de Mademoiselle d'Osmond .
Nous tremblons de la tête aux pieds devant cette impitoyable gamine ne craignant pas d'affirmer :
"je voyais souvent Madame Lebrun et sa fille. Madame Lebrun, très bonne personne, était encore jolie, toujours assez sotte, avait un talent distingué, et possédait à l'excès toutes les petites minauderies auxquelles son double titre d'artiste et de jolie femme lui donnait droit ."
Ciel ! Quel début prometteur !
Invitée de la reine de Naples, soeur de l'infortunée Marie-Antoinette, la mordante petite fille n'a de cesse de sortir ses jeunes griffes. Sa "victime" cette fois sera la beauté à la mode :la sulfureuse Lady Hamilton, épouse vaniteuse et un peu trop spontanée de l'ambassadeur d'Angleterre.
Mutine et gentiment ironique, Adèle analyse avec le sérieux d'un savant biologiste cet original spécimen d'humanité : une femme dont les appas physiques dérobent à l'enchantement masculin le désert moral et l'inertie intellectuelle .Remarquée dans la cuisine de son château par un sympathique aristocrate anglais, sir Greville, la somptueuse servante aux pieds nus vécut la  métamorphose de "my fair lady" ; à ce détail près qu'elle n'épousa pas son bienfaiteur et amant.
L'oncle ambassadeur du malheureux Greville, le distingué sir Hamilton, enleva sans l'ombre d'un scrupule cette vulgaire fille de cuisine transformée en rayonnant papillon, l'épousa, et la présenta comme lady Hamilton à la cour de Naples.
En Italie , les plus folles histoires d'amour poussent à l'instar de plantes exubérantes sur un terreau fertile ; le couple, un tantinet bizarre obtint les faveurs de la reine ! et l'ingéniosité de lady Hamilton, beauté sans pareille, acheva de conquérir les  coeurs ou les sens des plus réticents .
Cachée derrière les épais rideaux des palais, la petite Adèle, à l'aube de l'adolescence voit, entend et remarque tout:
"Cette créature , belle comme un ange et qui n'avait jamais pu apprendre à lire et à écrire , avait pourtant l'instinct des arts .Elle profita promptement des avantages que le séjour d'Italie et les goûts du chevalier Hamilton lui procurèrent .Elle se créa un talent unique , dont la description paraît niaise, qui pourtant enchantait tous les spectateurs . Je veux parler de ce qu'on appelait les attitudes de lady Hamilton ."
En fait "d'attitude", il s'agissait d'un spectacle assez grotesque : la sublime Emma soignée comme un jardin anglais, cheveux dénoués, pieds -nus, bras nus, seins dénudés ou peu s'en faut, ce qui émoustillait grandement l'assistance masculine et exaspérait terriblement le public féminin, s'avançait les yeux exorbités, semblable à un voilier prenant la mer.
Et ensuite ? Adèle se fait un plaisir de raconter la pittoresque vision :
"Elle jetait sur sa tête un châle, puis le relevait subitement, quelquefois s'en débarrassait tout à fait, mais, toujours elle montrait la statue la plus admirablement composée".
Adèle avoue enfin avoir servi de mannequin d'un soir :
"je lui ai servi quelquefois d'accessoire pour former un groupe , dit-elle amusée .
mes cheveux blonds contrastaient avec ses magnifiques cheveux noirs dont elle tirait grand parti. Un jour, elle m'avait placée à genoux devant une urne , les mains jointes dans l'attitude de la prière.
Penchée sur moi, elle semblait abîmée dans sa douleur ; toutes deux nous étions échevelées.
Tout à coup , se redressant, elle me saisit par les cheveux d'un mouvement si brusque que je me retournai avec surprise et même un peu d'effroi, ce qui me fit entrer dans l'esprit de mon rôle, car elle brandissait un poignard !"
Le public napolitain comprend en une seconde et crie "Bravo la Médéa!"
Adèle se sauve loin de l'arme dressée par cette Médée de pacotille !
Hélas ! en dépit du succès unanime, l'adolescente conclut avec son tranchant d'aimable bourreau mondain :
"Hors cet instinct pour les arts, rien n'était plus vulgaire et commun que lady Hamilton. Sa conversation était dépourvue d'intérêt, même d'intelligence ."
 En réalité, lady Hamilton avait un pouvoir de séduction chargée de vigoureux érotisme échappant à cette époque à une petite fille bien élevée ! de là son influence ravageuse s'exerçant sur des "proies" consentantes qui recherchaient son emprise :
" son vieux mari qu'elle a couvert de ridicule , la reine de Naples qu'elle a spoliée et déshonorée, et lord Nelson qui a souillé sa gloire sous l'empire de cette femme devenue monstrueusement grasse et ayant perdu sa beauté."
L'impérieuse Adèle d'anéantir le mythe de lady Hamilton d'une phrase aussi minérale que sa clairvoyance de femme de tête :
"c'était, à tout prendre, une mauvaise femme et une âme basse dans une enveloppe superbe ."
Nulle compassion envers cette Emma succombant à la cinquantaine, misérable et abandonnée, sous les tortures d'une maladie foudroyante.
L'émigration de la famille d'Osmond s'enracine à Londres ; les noces désastreuses d'Adèle, puis, c'est le retour à Paris , l'Empire tolère ces royalistes distingués. Adèle, sous son nouveau de comtesse de Boigne s'épanouit en vraie flibustière des salons ...
Je vous dévoilerai ce pétillant chapitre de son existence une prochaine fois.

 A bientôt ,

Lady Alix ou Nathalie-Alix de La Panouse


Une "victime" d'Adèle de Boigne : Lady Hamilton 

                                                             Château de St Michel de Lanès
                                                        Cabinet St Michel Immobilier CSMI


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