mercredi 19 février 2025

Bijoux Napolitains et jardin français, Fin: "La maison ensorcelée" Partie II Chap 25

 Soir de fête  sous les Cèdres d'un jardin français

"La maison ensorcelée" chapitre 25 partie II 

 Roman à Capri


La nuit s’étira sans que le sommeil ne me prenne en pitié.

Je guettai les heures en me livrant aux élucubrations habituelles à la veille d’un grand soir hasardeux. Qui les achèterait ces bijoux extraordinaires ?

Ces joyaux ruisselant de beauté immémoriale, pimentés d’une pointe de malice, caressés par une aile de génie, et affirmant la vivacité d’une chanson napolitaine ?

Ils avaient beau être façonnés par les mains habiles de notre amie, n’échappaient- ils à l ondoyante dictature des modes, aux désirs d’investissement cartésien, aux rigueurs vertueuses des esprits pragmatiques ?

Non, me disais-je, angoissée à l’extrême, nul ne daignera acheter purement et simplement, avec une simplicité élégante, un seul de ces somptueux colifichets, le champagne coulera en vain, les invités resteront impavides, amusés, compatissants, ou, au pire, s’imagineront qu’une trappe va s’ouvrir en leur honneur sous le plancher ou sur la pelouse !

Une variante de « l’Auberge Rouge « !

Qu’allions-nous devenir ? Honteux, confus, on ne nous y reprendrait plus, mais qu’allions-nous dire aux belles Napolitaines ?

Le jour se drapa de soleil, l’ombre fut vaincue et je repris courage. Allons ! nos invités avaient été dûment choisis pour leur courtoisie, leur curiosité et leur goût marqué envers l’Italie, ils sauraient au moins complimenter à défaut de se ruiner, et d’ailleurs qui parlait de ruine ? 

Ces bijoux sortis du sac de cuir n’avaient rien de ruineux, au contraire, qui parlait de folie devant un bracelet de bronze agrémenté d’or pur ? Nous étions dans un manoir décati, loin de la place Vendôme, mais finalement proche d’une certaine idée du paradis sous l’allée de Cèdres et au bord d’un ruisseau bourbeux.

Surtout, ne pas égarer ces maudits bijoux dans l’herbe humide   Surtout ne pas laisser des mains désinvoltes les abandonner dans un endroit bizarre, ou carrément les glisser dans une poche, j’ai confiance en mes invités, mais si jamais un intrus se faufilait dans le jardin, sous un sofa, derrière une porte ? 

 Ce fut ma première mise en garde à Flora, parfaite de la tête aux pieds, énigmatique en noir, éclairée d’une cascade de colliers d’or un sourire rosé d’une douceur inexprimable sur les lèvres.

« Tranquille, tranquille, carissima, me répond la belle enfant à la mine de Mona Lisa égarée parmi les humbles mortels, je garderai les bijoux et c’est moi aussi qui vais signer les factures, recevoir les paiements, prendre les commandes spéciales, et commencer nos relations avec tes amis, nos clients ! tu vois, sur le bureau de ton mari, j’ai bien rangé toutes les affaires sur le velours bleu nuit qu’en penses-tu ?

Que mon inquiétude légitime me paraît soudain irraisonnée, voire saugrenue ! Flora gouverne déjà cette soirée d’une main de fer dans un gant emperlé (Création du compagnon de Simona qui met son point d’honneur à suivre la tradition des artisans de Naples).

Je ne sais pourquoi mais l’image d'Antea,(Justement au Musée de Capodimonte à Naples, nous ne pouvons y échapper ) cette jeune fille au regard de princesse enlevée à son paradis perdu, éternelle fille de beauté sous le pinceau délicat du Parmesan, s'immisce entre nous. Flora ne tient elle de cette gracieuse inconnue son côté Olympien, si mystérieux malgré sa spontanéité charmante ?

Une tasse de café tremblant sur sa soucoupe, je visite l’exposition quasiment installée et éclatante de reflets sous la lumière qui ne cesse de croître, tout en feignant d’arborer la mine réjouie d’une maîtresse de maison confiante et apaisée.

Hélas, ma tasse tremble en me trahissant au point que Flora s’en saisit afin de m’épargner la honte d’asperger le sol.

« Regarde comme c’est beau ! Nous ferons encore un film tout à l’heure, et après, à notre tour de nous faire belles ! Reconnais- tu tes salons ? Tu n’as rien dit à propos du coin des clientes, veux-tu que je change quelque chose ?   Les factures, l’appareil pour les cartes bancaires, les jolies boîtes, les sachets, et le miroir te semblent- ils élégamment préparés ?

Nous avons placé les bijoux par style, et chacun a sa petite étiquette, pendant toute la soirée, je veillerai sur la collection, rassure- toi, je ne quitterai aucune de ces bijoux des yeux, de toute façon, ton mari a promis de sabrer le champagne avec le sabre de votre grand-oncle, donc, s’il y a un voleur parmi nous, il aura très peur ! »

 Cette image cocasse d’un brigand pourchassé par l’Homme- Mari brandissant l’antique sabre de l’arrière- arrière- grand-oncle qui ne sert depuis deux siècles qu’à faire couler le champagne, sous réserve que l’audacieux coupeur de bouteille ne s’ouvre pas aussi la main, a le don de me détendre.

Pour un peu, je souhaiterais qu’une pareille péripétie rende ma soirée absolument inoubliable ! j’entends presque les cris d’effroi des belles invitées, j’imagine les braves maris emboîtant le pas à leur maître de maison héroïque et filant au pas de course dans les allées obscures.

 Puis, le voleur ramené, livré au brigadier de la gendarmerie d’à-côté, le champagne célébrant cette noble défense et les dames se ruant sur les bijoux afin d’oublier leur frayeur …

Cette dernière considération me fait souvenir de l’essentiel : notre buffet patiente dans les Pyrénées Ariégeoises, à vingtaine de minutes, au bout d’une route à flanc de coteaux, d’où la vue sur les montagnes est exquise ; une route  pirouettant entre prairies,  bosquets, ruisseaux, une route où les repères sont des haies de sorbiers, des fossés piquetés de chardons stylisés, des lignes de Pins et de cyprès sur la crête des collines, une route  inoffensive malgré ses voltes et virevoltes romantiques, si l’on ne dépasse pas les trente kilomètres à l’heure, infernale à une allure plus soutenue.

Grâce au Ciel, l’Homme- Mari garde le sens des réalités et c’est lui qui vient me chercher d’un ton prouvant qu’il s’inquiète plus pour l’estomac de ses invités que du destin de la collection de bijoux napolitains.

Nous abandonnons nos Napolitaines aux chats et filons en masquant l’un à l’autre nos angoisses affronter l’Ariège et sa pâtissière qui a nous sauvera de la famine ou au contraire nous contraindra à piller la modeste épicerie du village, éventualité si tragique que nous décidons de parler de tout sauf de soirée approchant beaucoup trop vite à notre goût.

« Flora est la perfection personnifiée, maugrée l’Homme- Mari, pourquoi notre fils est-il à la chasse justement aujourd’hui, et en plus pile pour la Saint-François d’Assise ! lui qui aime tant les animaux, je n’y comprends rien et franchement cela m’irrite, il aurait pu nous aider, il a toujours une anecdote amusante à raconter, il aurait mis de l’ambiance et je suis certain que Flora et lui seraient devenus des amis, à défaut d’autre chose .. 

Au lieu de cela, le voilà sur la piste d’innocents lapins de de lièvres qui ne lui ont fait aucun mal, je sais, il faut lutter contre la prolifération, mais pourquoi l’unique jour de l’année où nous avons le courage de recevoir ? Et cette pauvre jeune fille, si charmante, quelle déception pour elle, tu lui avais promis qu’il serait à la maison… »

L’Homme- Mari est un mari, donc sa Femme- Epouse endosse les erreurs, fautes, désillusions du ménage. Féminisme ou pas, l’Homme- Mari adorera se comporter avec une telle injustice jusqu’à la fin du monde …

Cela ne m’empêche nullement de me disculper ! J’ignore tout de la vie de mes enfants, il serait vain de m’accuser d’autre chose que d’un simple espoir, j’espérais ardemment que Fils -Dernier serait là ce soir… Mon espoir m’a trahi, je ne supporterai pas un mot de travers à ce sujet-l à !

L’atmosphère s’échauffe, les troupeaux de vaches heureusement calment nos aigreurs, la vue de troupeaux broutant l’herbe des pâturages a une vertu lénifiante qui remonte à la nuit des temps.

 Nous voici enfin dans le village désert même un samedi en fin de matinée, la vie authentique des campagnes françaises manque terriblement de nerf, excepté les matins du marché de la semaine ; cette vérité étonne les citadins en mal d’animation rustique, la paix des champs est un principe éternel, malgré les efforts des rares volontaires croyant qu’il leur sera aisé de soulever des siècles d’inertie …

Au sein d’une ruelle dont chaque porche s’orne d’un pot de géranium, se blottit l’échoppe de notre indestructible pâtissière.

Sa devanture désuète décorée de couples de mariés en sucre, de bocaux remplis de biscuits « maison »  et de boîtes enrubannées, se remarque à peine, mais, aux alentours, qui ne connait cette héroïne des douceurs, cette artiste du fondant au chocolat ?

» Ici, me chuchote l’Homme- Mari toujours sensible aux bonnes choses de la vie, nous ne serons jamais déçus ! »

Or, la minuscule reine de l’art du Paris-Brest dans l’Ariège profonde, se précipite épouvantée hors de son arrière-boutique, un ours échappé des Pyrénées lui demanderait- il une tarte aux myrtilles ? Malédiction ! Aurait-elle définitivement oublié notre buffet ?  Ou l’Ariège souffrirait- elle d’une pénurie de farine ?

« Ah, vous êtes en retard, quelle chance, mon fils n’a pas terminé, que voulez-vous, il s’est levé aux aurores puisque nous avions confondu les dates, vous le savez, et le four nous a lâché !  Vos mignons petits- gâteaux sont ressortis comme de la gelée, il a fallu recommencer et cela cuit cette fois, donnez- nous encore une heure, vous avez bien des courses pour votre fête ? Oui, alors, je ne vous retiens pas ! »

Main dans la main, têtes basses, nous remontons vers l’épicerie, en évitant les ménagères traînant leurs cabas à roulettes et les enfants poursuivant leurs ballons, c’est un samedi matin pimpant, dans un gros village peuplé de jardins secrets. Nous n’avons aucune raison de nous affliger, et l’Homme- Mari sort de sa poche une interminable liste de choses hétéroclites, indispensables et introuvables.

« Tout ce matériel électrique ? Vraiment ? Un tapis rouge ? Nous ne recevons pas à l'Elysée ! « 

« Je t’en prie, écoute, la statue d’Artémis doit resplendir à la tombée de la nuit, je viens seulement d’y penser, le tapis, oui, cela va être difficile d’en dénicher un dans ce trou, par contre, si jamais nos fauves mouraient de faim, les fromages locaux  leur garniraient l’estomac, pas d’avarice  aujourd’hui ! »

Déterminés à rendre fou notre banquier, nous pillons en toute légalité l’honorable épicier enchanté de se débarrasser de son stock de la semaine et l’humeur optimiste, repartons à l’assaut de la pâtisserie.

Miracle, nos bras ployant soue des cartons aux parfums voluptueux, nous regagnons le logis en clamant des mots d’amour aux troupeaux de vaches, cette soirée ne s’annonce plus si mal. Hélas ! ne songeant qu’à mes invités du soir, j’ai omis d’acheter de quoi sustenter les belles invitées du déjeuner

« Tranquille, tranquille, nous t’imiterons, il reste de la salade dans votre frigo, et tout ce fromage à nous partager ! T Que c’est gentil ! Tranquille mes amis, soyez tranquilles, soyez Napolitains ! La journée est belle, la soirée sera superbe, pourquoi trembler ?

Ecoutez, si la mer battait votre jardin, et si les collines se baissaient, si tes citronniers avaient meilleure mine, si un peuple de statues au lieu d’une seule, se dressaient sur votre pelouse, si des colonnes protégeaient votre maison, alors, nous nous croirions à Naples !  Vos invités vont se laisser bercer et les bijoux les fascineront en reflétant la lumière de notre golfe … »

L’homme- Mari frappé par le mot « lumière » bondit en nous priant de le comprendre : son travail d’éclairagiste lui tient prodigieusement à cœur et l’heure d’ouverture du prestigieux cocktail aux bijoux s’avance à une allure périlleuse.

Soudain moins tranquilles, nos deux Napolitaines s’enfuient vers leurs chambres pour une mise en beauté digne de leur ensorcelante réputation.

Les chats s’allongent au soleil sur le gravier de la cour et me considèrent avec ce regard vert lointain et légèrement compatissant des félins que l’agitation humaine incline à la sieste la plus recueillie.

Seule et finalement pas fâchée d’évoluer à ma guise, je m’attaque à la savante disposition des coupes de champagne, en casse trois par étourderie, bien sûr les plus précieuses, les ordinaires semblent indestructibles, aligne les assiettes du service dont nous ne nous servons quasiment jamais, réalise qu’une assiette sur trois souffre d’écorchures, et décide que personne ne le verra !  Comment nos invités auraient- ils ce mauvais esprit face à une porcelaine historique ?

Perdue dans mes corvées de maîtresse de maison maladroite, je navigue à vue et la pendule vénérable me pétrifie d’horreur, me voici à trente minutes des réjouissances, l’Homme- Mari empile des glaçons dans les caisses de champagne et me désigne son sabre au clair dans la cheminée de la cuisine :

«  Il faut que je m’entraîne, depuis le réveillon, j’ai perdu la main, ne sois pas inquiète pas si tu entends un bruit de verre  brisé, je vais m’exercer sur les bouteilles à jeter.. ;»

Je ne m’inquiète que de paraître fripée et décoiffée, d’autant plus que l’Homme- Mari en profite pour remuer le fer dans la plaie avec une absence de tact des plus conjugales : »

Oui, file te changer, j’ai croisé nos amies qui prennent l’air dehors, elles sont d’une élégance ! Nos amis n’en reviendront pas … »

Parfois, l’harmonie conjugale se mue en agacement profond …

Hélas, anxieuse et épuisée, je me contente d’endosser une robe d’une simplicité biblique, en songeant que ce n’est pas ma personne que l’on vient voir mais les bijoux coulant en ruisseaux capricieux sur nos cheminées et commodes antiques.

Simonetta en blanc et noir, Flora en noir et or, toutes deux vibrantes de raffinement audacieux, me clouent d’admiration, l’Homme- Mari disait vrai, leur élégance rehausse notre maison décatie, nos antiques coupes de vieux cristal fêlé, nos chats de gouttière français et notre art de vivre suranné  !

L’énervement nous ôte l’envie de parler, nous soupirons d’émotion pendant que l’Homme- Mari nous ordonne de le complimenter : son labeur d’éclairagiste amateur dépasse ses espoirs : la statue d’Artémis, orgueil de notre jardin, blanche et lustrée sur un fond d’arbustes sombres, donne l’illusion de la vie, spectacle charmant qui surprend agréablement les premiers invités.

 L’esprit en déroute, je continue à m’exprimer en italien de fantaisie à l’amusement de tous, casse deux coupes supplémentaires dans ma hâte à enivrer mon prochain, conduit dans un état hébété une foule de gens hilares vers les chefs-d’œuvre de la pâtissière octogénaire, et prend conscience d’une incongruité:  autour de moi, les dames miroitent, mes Napolitaines scintillent, nos tables, cheminées, et commodes étincellent de parures mirobolantes, et la seule à ne porter aucun bijou, excepté mon alliance, c’est moi…Voilà ce qui arrive quand on s'habille à la dernière minute ! tout à coup, je sens quelque chose de dur au fond de ma poche, et le bracelet donné si gentiment par nos belles amies sort de sa cachette.

Je suis sauvée et en profite pour le faire admirer à un aréopage de dames raffolant de ses améthystes serties sur des feuilles de lauriers, évoquant une escapade à Pompéi !

L’émeraude cabossée dort au grenier, peut-être cela vaut-il mieux… Nul fantôme ne fracassera l’harmonie spontanée de ce voyage entre Naples et Capri dans un jardin français.

Retrouvailles, embrassades, exclamations, curiosité, , les petits- fours sont plébiscités,  l’Homme- Mari sabre son premier champagne en maniant son arme d’une main magistrale, le sang gicle toutefois, une simple égratignure, les dames se précipitent, quel héros, je vacille d’effroi, tout va bien, le champagne éclabousse les bijoux, et  plonge les amis dans  un exaltant sentiment d’ébriété,

Notre organisation débute par une balade nocturne, vers la statue étincelante grâce à l'art du valeureux Homme- Mari, puis un concert de Fils Aîné en vidéo et en noir et blanc, la chanson fend les eaux de l’océan, l’auditoire délibérément classique essuie le choc, s’en remet, apprécie à son vif étonnement cette musique passionnée, et applaudit avec ferveur.

 Qu’allons-nous inventer maintenant ? Qu’il est difficile de distraire les honnêtes gens !

L’Homme- Mari court en tout sens, notre jeune aide, blonde et intimidée, s’empresse en témoignant une intense sollicitude aux plus affamés ; voulant me montrer à la hauteur de mon rôle, je renverse le champagne,  et répand les mini-gâteaux sur les genoux des malheureux qui ont affaire à moi.

 Qu’importe, la soirée bat des ailes à l’instar d’un oiseau de nuit …

J’entends des questions, j’entends des réponses en anglais, en français hésitant, en italien triomphant, je devine des mains impérieuses, des gestes autoritaires, des cous tendus, des regards brûlants, une fièvre de jeune fille à son premier bal.

 Un vertige me force à m’assoir et je prononce ces mots sans y penser :

« Elles achètent ! »

Nos deux descendantes des Sirènes de Naples, Capri et Sorrente ont gagné leur pari …

« Plus qu’une exposition, c’était un voyage à Pompéi, et ces bijoux des souvenirs du mythique Grand- Tour, et ce champagne ! Vous nous direz le nom…Votre époux a failli se couper une main, vous pouvez être fière de lui !  De l’audace, de la musique, de la grâce, de la douceur de vivre,  en ce moment, c’est presque de la provocation, félicitations à vos « cousines » de Sophia Loren !  Nous irons à Naples au printemps prochain.»

« Ils sont contents, et ravis des bijoux, les maris ont aimé en offrir à leurs épouses, et même un de nos amis à sa mère, la galanterie a fleuri, tout le monde a décidé de tenter une escapade à Naples, loin des préjugés vulgaires notre devoir est fait ! nous avons créé un pont entre le pays Toulousain  battu des vents et la douce Campanie, tu as sauvé ta main du sabre, le grand-oncle t'a certainement protégé depuis l'Au-delà,  le champagne économique a été jugé digne d'un grand cru, nos Napolitaines ont eu un succès prodigieux, je suis anéantie, tu es vivant, les chats nous ont laissé en paix, allons dormir ! « 

" Oui, mais l’an prochain, tu vois, j'y ai pris goût et  j’ai une nouvelle idée… "

"Non, plus jamais, je n’en peux plus, plus jamais d’invités !

 Du moins jusqu'à l'automne prochain..." 

Fin de cet intermezzo entre Naples et Toulouse !

A bientôt en mars, pour un intermezzo à Berlin,

 avant le retour aux péripéties capriotes du roman à Capri "La Maison ensorcelée"...

Nathalie-Alix de La Panouse



Souvenir d'une exposition éphémère
 Crédits photos réservés Floriana, 

Bijoux faits main par une artiste Napolitaine, notre amie Simona Danaro: www.martegioielli.it
" Marte Gioielli " via Chiaia, 41, Napoli 
Une boutique exquise au fond d'une  petite cour typiquement napolitaine au coeur du quartier historique de Naples !

 

 


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