Soir de fête sous les Cèdres d'un jardin français
"La maison ensorcelée" chapitre 25 partie II
Roman à Capri
La nuit s’étira sans que le sommeil ne me prenne en pitié.
Je guettai les heures en me livrant aux élucubrations
habituelles à la veille d’un grand soir hasardeux. Qui les achèterait ces
bijoux extraordinaires ?
Ces joyaux ruisselant de beauté immémoriale, pimentés d’une
pointe de malice, caressés par une aile de génie, et affirmant la vivacité
d’une chanson napolitaine ?
Ils avaient beau être façonnés par les mains habiles de
notre amie, n’échappaient- ils à l ondoyante dictature des modes, aux
désirs d’investissement cartésien, aux rigueurs vertueuses des esprits
pragmatiques ?
Non, me disais-je, angoissée à l’extrême, nul ne daignera
acheter purement et simplement, avec une simplicité élégante, un seul de ces somptueux
colifichets, le champagne coulera en vain, les invités resteront impavides,
amusés, compatissants, ou, au pire, s’imagineront qu’une trappe va s’ouvrir en
leur honneur sous le plancher ou sur la pelouse !
Une variante de « l’Auberge Rouge « !
Qu’allions-nous devenir ? Honteux, confus, on ne nous y
reprendrait plus, mais qu’allions-nous dire aux belles Napolitaines ?
Le jour se drapa de soleil, l’ombre fut vaincue et je repris courage. Allons ! nos invités avaient été dûment choisis pour leur courtoisie, leur curiosité et leur goût marqué envers l’Italie, ils sauraient au moins complimenter à défaut de se ruiner, et d’ailleurs qui parlait de ruine ?
Ces bijoux sortis du sac de cuir n’avaient rien de ruineux, au
contraire, qui parlait de folie devant un bracelet de bronze agrémenté d’or
pur ? Nous étions dans un manoir décati, loin de la place Vendôme, mais
finalement proche d’une certaine idée du paradis sous l’allée de Cèdres et au
bord d’un ruisseau bourbeux.
Surtout, ne pas égarer ces maudits bijoux dans l’herbe
humide Surtout ne pas laisser des mains désinvoltes
les abandonner dans un endroit bizarre, ou carrément les glisser dans une
poche, j’ai confiance en mes invités, mais si jamais un intrus se faufilait
dans le jardin, sous un sofa, derrière une porte ?
Ce fut ma première
mise en garde à Flora, parfaite de la tête aux pieds, énigmatique en noir,
éclairée d’une cascade de colliers d’or un sourire rosé d’une douceur
inexprimable sur les lèvres.
« Tranquille, tranquille, carissima, me répond la belle
enfant à la mine de Mona Lisa égarée parmi les humbles mortels, je garderai les
bijoux et c’est moi aussi qui vais signer les factures, recevoir les paiements,
prendre les commandes spéciales, et commencer nos relations avec tes amis, nos
clients ! tu vois, sur le bureau de ton mari, j’ai bien rangé toutes les
affaires sur le velours bleu nuit qu’en penses-tu ?
Que mon inquiétude légitime me paraît soudain irraisonnée, voire
saugrenue ! Flora gouverne déjà cette soirée d’une main de fer dans un gant emperlé
(Création du compagnon de Simona qui met son point d’honneur à suivre la
tradition des artisans de Naples).
Je ne sais pourquoi mais l’image d'Antea,(Justement au Musée de Capodimonte à Naples, nous ne pouvons y échapper ) cette jeune fille au regard de princesse enlevée à son paradis perdu, éternelle fille de beauté sous le pinceau délicat du Parmesan, s'immisce entre nous. Flora ne tient elle de cette gracieuse inconnue son côté Olympien, si mystérieux malgré sa spontanéité charmante ?
Une tasse de café tremblant
sur sa soucoupe, je visite l’exposition quasiment installée et éclatante de
reflets sous la lumière qui ne cesse de croître, tout en feignant d’arborer la
mine réjouie d’une maîtresse de maison confiante et apaisée.
Hélas, ma tasse tremble en me trahissant au point que Flora
s’en saisit afin de m’épargner la honte d’asperger le sol.
« Regarde comme c’est beau ! Nous ferons
encore un film tout à l’heure, et après, à notre tour de nous faire
belles ! Reconnais- tu tes salons ? Tu n’as rien dit à propos du coin
des clientes, veux-tu que je change quelque chose ? Les
factures, l’appareil pour les cartes bancaires, les jolies boîtes, les sachets,
et le miroir te semblent- ils élégamment préparés ?
Nous avons placé les bijoux par style, et chacun a sa petite
étiquette, pendant toute la soirée, je veillerai sur la collection,
rassure- toi, je ne quitterai aucune de ces bijoux des yeux, de toute façon, ton
mari a promis de sabrer le champagne avec le sabre de votre grand-oncle, donc,
s’il y a un voleur parmi nous, il aura très peur ! »
Cette image cocasse
d’un brigand pourchassé par l’Homme- Mari brandissant l’antique sabre de
l’arrière- arrière- grand-oncle qui ne sert depuis deux siècles qu’à faire couler
le champagne, sous réserve que l’audacieux coupeur de bouteille ne s’ouvre pas
aussi la main, a le don de me détendre.
Pour un peu, je souhaiterais qu’une pareille péripétie rende
ma soirée absolument inoubliable ! j’entends presque les cris d’effroi des
belles invitées, j’imagine les braves maris emboîtant le pas à leur maître de
maison héroïque et filant au pas de course dans les allées obscures.
Puis, le voleur
ramené, livré au brigadier de la gendarmerie d’à-côté, le champagne célébrant
cette noble défense et les dames se ruant sur les bijoux afin d’oublier leur
frayeur …
Cette dernière considération me fait souvenir de
l’essentiel : notre buffet patiente dans les Pyrénées Ariégeoises, à
vingtaine de minutes, au bout d’une route à flanc de coteaux, d’où la vue sur
les montagnes est exquise ; une route pirouettant entre prairies, bosquets, ruisseaux, une route où les repères
sont des haies de sorbiers, des fossés piquetés de chardons stylisés, des lignes de Pins et de cyprès
sur la crête des collines, une route inoffensive
malgré ses voltes et virevoltes romantiques, si l’on ne dépasse pas les trente
kilomètres à l’heure, infernale à une allure plus soutenue.
Grâce au Ciel, l’Homme- Mari garde le sens des réalités et
c’est lui qui vient me chercher d’un ton prouvant qu’il s’inquiète plus pour
l’estomac de ses invités que du destin de la collection de bijoux napolitains.
Nous abandonnons nos Napolitaines aux chats et filons en
masquant l’un à l’autre nos angoisses affronter l’Ariège et sa pâtissière qui a
nous sauvera de la famine ou au contraire nous contraindra à piller la modeste
épicerie du village, éventualité si tragique que nous décidons de parler de
tout sauf de soirée approchant beaucoup trop vite à notre goût.
« Flora est la perfection personnifiée, maugrée l’Homme- Mari, pourquoi notre fils est-il à la chasse justement aujourd’hui, et en plus pile pour la Saint-François d’Assise ! lui qui aime tant les animaux, je n’y comprends rien et franchement cela m’irrite, il aurait pu nous aider, il a toujours une anecdote amusante à raconter, il aurait mis de l’ambiance et je suis certain que Flora et lui seraient devenus des amis, à défaut d’autre chose ..
Au lieu de cela, le voilà sur la piste d’innocents
lapins de de lièvres qui ne lui ont fait aucun mal, je sais, il faut lutter
contre la prolifération, mais pourquoi l’unique jour de l’année où nous avons
le courage de recevoir ? Et cette pauvre jeune fille, si charmante, quelle
déception pour elle, tu lui avais promis qu’il serait à la maison… »
L’Homme- Mari est un mari, donc sa Femme- Epouse endosse les
erreurs, fautes, désillusions du ménage. Féminisme ou pas, l’Homme- Mari adorera
se comporter avec une telle injustice jusqu’à la fin du monde …
Cela ne m’empêche nullement de me disculper ! J’ignore
tout de la vie de mes enfants, il serait vain de m’accuser d’autre chose que
d’un simple espoir, j’espérais ardemment que Fils -Dernier serait là ce soir…
Mon espoir m’a trahi, je ne supporterai pas un mot de travers à ce
sujet-l à !
L’atmosphère s’échauffe, les troupeaux de vaches
heureusement calment nos aigreurs, la vue de troupeaux broutant l’herbe des
pâturages a une vertu lénifiante qui remonte à la nuit des temps.
Nous voici enfin dans
le village désert même un samedi en fin de matinée, la vie authentique des
campagnes françaises manque terriblement de nerf, excepté les matins du marché
de la semaine ; cette vérité étonne les citadins en mal d’animation rustique,
la paix des champs est un principe éternel, malgré les efforts des rares
volontaires croyant qu’il leur sera aisé de soulever des siècles d’inertie …
Au sein d’une ruelle dont chaque porche s’orne d’un pot de
géranium, se blottit l’échoppe de notre indestructible pâtissière.
Sa devanture désuète décorée de couples de mariés en sucre,
de bocaux remplis de biscuits « maison » et de boîtes enrubannées, se remarque à
peine, mais, aux alentours, qui ne connait cette héroïne des douceurs, cette
artiste du fondant au chocolat ?
» Ici, me chuchote l’Homme- Mari toujours sensible aux bonnes
choses de la vie, nous ne serons jamais déçus ! »
Or, la minuscule reine de l’art du Paris-Brest dans l’Ariège
profonde, se précipite épouvantée hors de son arrière-boutique, un ours échappé
des Pyrénées lui demanderait- il une tarte aux myrtilles ? Malédiction !
Aurait-elle définitivement oublié notre buffet ? Ou l’Ariège souffrirait- elle d’une pénurie de
farine ?
« Ah, vous êtes en retard, quelle chance, mon fils n’a
pas terminé, que voulez-vous, il s’est levé aux aurores puisque nous avions
confondu les dates, vous le savez, et le four nous a lâché ! Vos mignons petits- gâteaux sont ressortis
comme de la gelée, il a fallu recommencer et cela cuit cette fois, donnez- nous
encore une heure, vous avez bien des courses pour votre fête ? Oui, alors,
je ne vous retiens pas ! »
Main dans la main, têtes basses, nous remontons vers
l’épicerie, en évitant les ménagères traînant leurs cabas à roulettes et les
enfants poursuivant leurs ballons, c’est un samedi matin pimpant, dans un gros
village peuplé de jardins secrets. Nous n’avons aucune raison de nous affliger,
et l’Homme- Mari sort de sa poche une interminable liste de choses hétéroclites,
indispensables et introuvables.
« Tout ce matériel électrique ? Vraiment ? Un
tapis rouge ? Nous ne recevons pas à l'Elysée ! «
« Je t’en prie, écoute, la statue d’Artémis doit
resplendir à la tombée de la nuit, je viens seulement d’y penser, le tapis,
oui, cela va être difficile d’en dénicher un dans ce trou, par contre, si
jamais nos fauves mouraient de faim, les fromages locaux leur garniraient l’estomac, pas
d’avarice aujourd’hui ! »
Déterminés à rendre fou notre banquier, nous pillons en
toute légalité l’honorable épicier enchanté de se débarrasser de son stock de
la semaine et l’humeur optimiste, repartons à l’assaut de la pâtisserie.
Miracle, nos bras ployant soue des cartons aux parfums
voluptueux, nous regagnons le logis en clamant des mots d’amour aux troupeaux
de vaches, cette soirée ne s’annonce plus si mal. Hélas ! ne songeant qu’à
mes invités du soir, j’ai omis d’acheter de quoi sustenter les belles invitées
du déjeuner
« Tranquille, tranquille, nous t’imiterons, il reste de
la salade dans votre frigo, et tout ce fromage à nous partager ! T Que
c’est gentil ! Tranquille mes amis, soyez tranquilles, soyez
Napolitains ! La journée est belle, la soirée sera superbe, pourquoi
trembler ?
Ecoutez, si la mer battait votre jardin, et si les collines
se baissaient, si tes citronniers avaient meilleure mine, si un peuple de
statues au lieu d’une seule, se dressaient sur votre pelouse, si des colonnes
protégeaient votre maison, alors, nous nous croirions à Naples ! Vos
invités vont se laisser bercer et les bijoux les fascineront en reflétant la
lumière de notre golfe … »
L’homme- Mari frappé par le mot « lumière » bondit
en nous priant de le comprendre : son travail d’éclairagiste lui tient
prodigieusement à cœur et l’heure d’ouverture du prestigieux cocktail aux
bijoux s’avance à une allure périlleuse.
Soudain moins tranquilles, nos deux Napolitaines s’enfuient
vers leurs chambres pour une mise en beauté digne de leur ensorcelante
réputation.
Les chats s’allongent au soleil sur le gravier de la cour et
me considèrent avec ce regard vert lointain et légèrement compatissant des
félins que l’agitation humaine incline à la sieste la plus recueillie.
Seule et finalement pas fâchée d’évoluer à ma guise, je
m’attaque à la savante disposition des coupes de champagne, en casse trois par
étourderie, bien sûr les plus précieuses, les ordinaires semblent
indestructibles, aligne les assiettes du service dont nous ne nous servons quasiment jamais,
réalise qu’une assiette sur trois souffre d’écorchures, et décide que personne
ne le verra ! Comment nos invités
auraient- ils ce mauvais esprit face à une porcelaine historique ?
Perdue dans mes corvées de maîtresse de maison maladroite, je
navigue à vue et la pendule vénérable me pétrifie d’horreur, me voici à trente
minutes des réjouissances, l’Homme- Mari empile des glaçons dans les caisses de
champagne et me désigne son sabre au clair dans la cheminée de la
cuisine :
« Il faut que je m’entraîne, depuis le réveillon, j’ai perdu la main, ne sois pas inquiète pas si tu entends un bruit de verre brisé, je vais m’exercer sur les bouteilles à
jeter.. ;»
Je ne m’inquiète que de paraître fripée et décoiffée,
d’autant plus que l’Homme- Mari en profite pour remuer le fer dans la plaie avec
une absence de tact des plus conjugales : »
Oui, file te changer, j’ai croisé nos amies qui prennent l’air dehors, elles sont d’une élégance ! Nos amis n’en reviendront pas … »
Parfois, l’harmonie conjugale se mue en agacement profond …
Hélas, anxieuse et épuisée, je me contente d’endosser une
robe d’une simplicité biblique, en songeant que ce n’est pas ma personne que
l’on vient voir mais les bijoux coulant en ruisseaux capricieux sur nos
cheminées et commodes antiques.
Simonetta en blanc et noir, Flora en noir et or, toutes deux
vibrantes de raffinement audacieux, me clouent d’admiration, l’Homme- Mari
disait vrai, leur élégance rehausse notre maison décatie, nos antiques coupes
de vieux cristal fêlé, nos chats de gouttière français et notre art de vivre
suranné !
L’énervement nous ôte l’envie de parler, nous soupirons
d’émotion pendant que l’Homme- Mari nous ordonne de le complimenter : son
labeur d’éclairagiste amateur dépasse ses espoirs : la statue d’Artémis,
orgueil de notre jardin, blanche et lustrée sur un fond d’arbustes sombres,
donne l’illusion de la vie, spectacle charmant qui surprend agréablement les
premiers invités.
L’esprit en déroute, je continue à m’exprimer en italien de fantaisie à l’amusement de tous, casse deux coupes supplémentaires dans ma hâte à enivrer mon prochain, conduit dans un état hébété une foule de gens hilares vers les chefs-d’œuvre de la pâtissière octogénaire, et prend conscience d’une incongruité: autour de moi, les dames miroitent, mes Napolitaines scintillent, nos tables, cheminées, et commodes étincellent de parures mirobolantes, et la seule à ne porter aucun bijou, excepté mon alliance, c’est moi…Voilà ce qui arrive quand on s'habille à la dernière minute ! tout à coup, je sens quelque chose de dur au fond de ma poche, et le bracelet donné si gentiment par nos belles amies sort de sa cachette.
Je suis sauvée et en profite pour le faire admirer à un aréopage de dames raffolant de ses améthystes serties sur des feuilles de lauriers, évoquant une escapade à Pompéi !
L’émeraude cabossée dort au grenier, peut-être cela vaut-il
mieux… Nul fantôme ne fracassera l’harmonie spontanée de ce voyage entre Naples
et Capri dans un jardin français.
Retrouvailles, embrassades, exclamations, curiosité, , les
petits- fours sont plébiscités, l’Homme- Mari sabre son premier champagne en
maniant son arme d’une main magistrale, le sang gicle toutefois, une simple
égratignure, les dames se précipitent, quel héros, je vacille d’effroi, tout va
bien, le champagne éclabousse les bijoux, et plonge les amis dans un exaltant sentiment d’ébriété,
Notre organisation débute par une balade nocturne, vers la statue étincelante grâce à l'art du valeureux Homme- Mari, puis un concert de Fils Aîné en vidéo et en noir et blanc, la chanson fend les
eaux de l’océan, l’auditoire délibérément classique essuie le choc, s’en
remet, apprécie à son vif étonnement cette musique passionnée, et applaudit
avec ferveur.
Qu’allons-nous
inventer maintenant ? Qu’il est difficile de distraire les honnêtes
gens !
L’Homme- Mari court en tout sens, notre jeune aide, blonde et intimidée, s’empresse
en témoignant une intense sollicitude aux plus affamés ; voulant me montrer à la hauteur de mon rôle, je renverse le
champagne, et répand les mini-gâteaux sur les genoux des malheureux qui ont
affaire à moi.
Qu’importe, la soirée
bat des ailes à l’instar d’un oiseau de nuit …
J’entends des questions, j’entends des réponses en anglais, en français hésitant, en italien triomphant, je devine des mains impérieuses, des gestes autoritaires, des cous tendus, des regards brûlants, une fièvre de jeune fille à son premier bal.
Un vertige me force à
m’assoir et je prononce ces mots sans y penser :
« Elles achètent ! »
Nos deux descendantes des Sirènes de Naples, Capri et
Sorrente ont gagné leur pari …
« Plus qu’une exposition, c’était un voyage à Pompéi, et ces
bijoux des souvenirs du mythique Grand- Tour, et ce champagne ! Vous nous
direz le nom…Votre époux a failli se couper une main, vous pouvez être fière de
lui ! De l’audace, de la musique,
de la grâce, de la douceur de vivre, en
ce moment, c’est presque de la provocation, félicitations à vos
« cousines » de Sophia Loren ! Nous irons à Naples au printemps prochain.»
« Ils sont contents, et ravis des bijoux, les maris ont aimé en offrir à leurs épouses, et même un de nos amis à sa mère, la galanterie a fleuri, tout le monde a décidé de tenter une escapade à Naples, loin des préjugés vulgaires notre devoir est fait ! nous avons créé un pont entre le pays Toulousain battu des vents et la douce Campanie, tu as sauvé ta main du sabre, le grand-oncle t'a certainement protégé depuis l'Au-delà, le champagne économique a été jugé digne d'un grand cru, nos
Napolitaines ont eu un succès prodigieux, je suis anéantie, tu es vivant, les
chats nous ont laissé en paix, allons dormir ! «
" Oui, mais l’an prochain, tu vois, j'y ai pris goût et j’ai une nouvelle idée… "
"Non, plus jamais, je n’en peux plus, plus jamais d’invités !
Du moins jusqu'à l'automne prochain..."
Fin de cet intermezzo entre Naples et Toulouse !
A bientôt en mars, pour un intermezzo à Berlin,
avant le retour aux péripéties capriotes du roman à Capri "La Maison ensorcelée"...
Nathalie-Alix de La Panouse
Bijoux faits main par une artiste Napolitaine, notre amie Simona Danaro: www.martegioielli.it
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